Trop émotive... {Pv Cédric ♥

Combien de fois déjà Cédric n'avait pas du rattrapé Esther pour ne pas que cette dernière finisse les fesses parterre. Elle est si maladroite mais c'est ce qui fait son charme. Il la regarda alors que cette dernière lui prit la main pour qu'il sorte enfin de ce centre commercial bourrer de monde.

Environ une dizaine de minute après ils arrivèrent au parc, il allait continué à s'avancer mais sa petite amie s'arrêta net en le regardant lui demandant si il faisait la course. Cédric fronça les sourcils la regardant sérieusement, il n'avait vraiment pas envie de la ramener chez elle avec un plâtre, son père, Charlie le mettrait en pièce si il ramène sa fille abimée. Mais trop tard elle est déjà partit. Il sourit et se mit à courir à son tour, il ne lui fallut pas beaucoup de temps pour la rattraper, il se laissa tomber sur le banc alors qu'Esther le rejoints. Il lui ria légèrement à sa remarque.

- Tu en doutais encore ?

Il sourit avant que sa petite amie ne laisse tomber sa tête contre son épaule. Il déposa un doux baiser sur son bras passant ces bras autour d'elle.

- Tu en doutais encore ? ajouta Cédric, amusé par le fait que je sois essoufflé à cause d'une simple course. Il déposa un doux baiser sur mes lèvres, avant de passer son bras autour de mon cou, attendant ma réponse.

- Eh ! C'est de la triche ! Il y avait un petit de 4 ans en tricycle qui m'a bloqué la route. piaillais-je à mon petit ami. Son doux rire résonnant encore dans mes oreilles, je souriais sans vraiment m'en rendre compte. Je regardais les gens passer à toute allure devant nous. Le fameux marchand de glace dont Beverly m'avait parlé fit apparition dans le grand parc, en criant toute sortes de choses destiné à inciter les passants à en acheter...

- Eh ! C'est lui ! je désignais le marchand du doigt. Je sautais vivement du banc, comme si ma fatigue de tout à l'heure était passée .Comme si j'avais fait dormis pendant 100 ans comme la Belle au bois dormant, remarque Cédric ne m'avait pas réveillé d'un baiser alors cela ne comptait pas .... J'avais maintenant récupéré toute mes forces, j'étais même quasiment sûre que cette fois-ci je l'aurais battus à plate couture pendant une course (oui enfin on peut toujours rêver !). Cédric m'imita et me prit la main.

Cédric ne pu s'empêcher de retenir un rire à sa remarque, combien d'excuse n'avait elle déjà pas trouvé pour défendre toutes les fois ou elle a perdue en courant avec Cédric, ce dernier est vraiment très rapide quand il se met a courir, d'ailleurs de toutes les personnes qu'il connait c'est lui qui court le plus

- C'est pas bien d'accuser les enfants des autres.

Il la regarda alors qu'elle lui tira la langue comme une gosse ce qui le fit rire une nouvelle fois. Elle change tellement souvent mais ça lui plait, au matin elle peut être sérieuse, câline etc... et l'aprèm midi retomber en enfance et être distante. Mais heureusement pour lui elle était très rarement distante mais passait assez souvent du sérieux au gaminerie ce qu'il trouvait adorable.

Quand sa petite amie se leva précipitamment en montrant du doigt le marchant de sable, Cédric regarda vers l'endroit qu'elle désignait. Il sourit et lui prit la main pour aller avec elle vers le marchant de glace.

- Alors, quel parfum veux tu ?

- Alors, quel parfum veux tu ?

Je grimaçais une fois de plus. J'espèrais qu'il n'avait pas l'intention de me payer ma glace. Pour le peu qu'elle coûtait j'étais capable de me l'acheter. Je m'efforcais d'ignorer les sous entendus de sa phrase, et lui répondis un sourire en coin sa main toujours dans la mienne.

- Euh... vanille. Et toi ?

Je sortis mon porte monnaie distraitement de ma poche, tout en prettant attention à la réponse de Cédric. Il parut tout d'abord surpris de me voir sortir mon porte monnaie, mais souria, de son sourire comme toujours qui faisait craquer plus d'une fille -dont moi évidemment-. D'ailleurs, j'avais l'impression que certaine personnes me foudroyaient du regard dès que j'approchais trop près de mon bien-aimé. Le marchand de glace commença à prendre une boule de glace tout en écoutant lui aussi la réponse de Cédric, se préparant à saisir une autre un autre cornet.

Les regards des autres filles, m'ont dieux qu'es ce que Cédric s'en foutait enfaite, il ne les remarque d'ailleurs jamais. C'est toujours Esther qui doit lui faire remarquer qu'une fille le fixe pendant plus de 10minutes. Il vit du coin de l'oeil Eshter sortit son porte monnaie, il eu son sourire en coin, elle est décidément à croquer.. Il se tourna vers le marchand de glace.

- Chocolat s'il vous plait.

Avant même d'avoir fini sa phrase il tendit l'argent au marchant tout en attrapant le cornet tendant le sien à sa bien aimée tenant le sien dans sa main. Il vit sa petite amie le fusiller du regard car il avait payé. Il lui sourit tendrement.

- T'as pas été assez vite.

Il sourit alors que sa chérie lui tira la langue comme une gamine capricieuse, il sourit et l'embrassa derechef avant de lui prendre la main et d'aller s'assoir sur le banc alors qu'il vit Esther fixer les gens autour d'eux.

- Qu'es ce qui a ? Encore des regards ?

- Chocolat s'il vous plait.

Je souriais en sortant tranquillement la somme d'argent indiqué sur le panneau pour 2 glaces. Je n'eu même pas le temps de tendre l'argent au marchand de glace que Cédric m'avait devancé. Je le fusillais du regard, il me payait la moindre chose et j'étais atrocement gênée qu'il dépense autant d'argent pour moi.

- T'as pas été assez vite.

Je grimaçais de mécontentement, lui souriait apparemment content du coup bas qu'il m'avait fait, voyant que je boudais toujours il m'embrassa tout d'un coup et me prit la main pour m'entraîner sur le banc où l'on était assis auparavant. Je regardait Cédric entamer sa glace, quand une silhouette qui ne m'était pas inconnu fit une brève apparition, j'étais quasiment sûre que c'était lui. Je le cherchais du regard tandis que Cédric me regardait l'air rieur, quoique un peu inquiet.

- Qu'es ce qui a ? Encore des regards ?

Je fis non de la tête, en continuant de regarder autour de moi.

- J'ai cru voir Charlie...

En tout cas la personne que j'avais vu sortir de la voiture de patrouille y ressemblait fortement si se n'était pas lui, je secouais la tête comme pour me persuader moi même que j'avais rêver, et retrouvais mon entrain de tout à l'heure, au grand bonheur de Cédric qui semblait vêxé que je boude depuis tout à l'heure.

Elle est bonne ta glace ?

il s'esclaffa, peut-être parce que la manière dont j'avais tourné ma phrase faisait pensé à quelqu'un qui demandait à un gouteur si la nourriture n'était pas empoisonné, je m'en rendis compte au dernier moment et vira au rouge.

Cédric ne s'attendait pas à ce que sa petite amie boude aussi longtemps pour l'histoire de la glace mais bon il ne va pas mourir pour avoir dépenser un peu plus de 2euros pour une glace quand même. Il la regarda sérieusement alors qu'elle lui dit avoir cru voir Charlie, il tourna alors le regard pour voir si il était là, parce que malheureusement on peut pas dire que le père de sa bien aimée l'aime beaucoup.

l'intonation avec laquelle elle lui a demandée ça fit rire Cédric et quand cette dernière se mit à rougir, il ria encore une fois.

- Ne t'inquiète pas mon amour, elle est très bonne. Et la tienne ?

Il la regarda dans les yeux tendrement avant de déposer un baiser sur son front et de la regarder avec tendresse et en même temps anxiété.

- Tu m'en veux encore ?

Il ne dit rien de plus, c'est vrai que même si entre eux le faîte que Cédric soit toujours le plus rapide pour payer, est un jeu. Mais Cédric n'aime pas quand Esther lui en veut pour si peu.

- Dis... j'aimerais.. j'aimerais savoir pourquoi ton père ne m'apprécie pas..

- Ne t'inquiète pas mon amour, elle est très bonne. Et la tienne ?

Je lui souris, en entamant la mienne dès qu'il eut prononcé ses mots là. J'eus un hocket à la fois de surprise et de satisfaction, et me replongea dans la dégustation de ma glâce; Cédric ria une fois de plus avant de déposer un baiser sur mon front, à mon plus grand bonheur.

- Tu m'en veux encore ?

Le ton qu'il avait employé me fit craquer, comment pouvais-je lui en vouloir ? C'était contre moi que j'était en colère, le laisser dépenser autant pour moi me donnait de plus en plus l'impression de ne pas le mériter, il en faisait trop pour moi et cela me mettais mal à l'aise. J'optais pour la réponse ironique tout en continuant de manger ma glâce.

- Évidemment, je ne penses pas pouvoir un jour te pardonner!

j'étouffais un petit rire, et fit mine d'ignorer la réaction de Cédric, je continuais ma glâce toujours collé contre Cédric.

- Dis... j'aimerais.. j'aimerais savoir pourquoi ton père ne m'apprécie pas..

Je me mordillais la lèvre, tout en fixant ses prunelles grises. Il était tout à fait sérieux et semblait aussi anxieu sur le coup que moi. Je ne savais pas quoi lui répondre, sans doute parce que je l'ignorais moi-même. De toute façon, j'aurais été avec n'importe quel autre garçon il l'aurait détester même si c'était le plus honnête des hommes. Qu'on soit ami avec sa fille était une chose, qu'on soit son petit-ami en était une autre. Je savais qu'il ne voulait que mon bonheur en me surprotegeant, mais de là à me déconseiller de voir et à détester les personnes que j'aime...

- Je ne sais pas. Désolé.

j'étais bien décidé, ce soir je demanderais à mon père ce qui clochait avec lui, Cédric était le garçon le plus adorable qu'il n'eut existé jusqu'à présent, et c'était surtout l'homme de ma vie...

Cédric écarquilla les yeux sous le choque avant de comprendre que c'était ironique, on peut dire que le jeune homme eu sacrément peur sur le coup. Il avait tellement peur d'un jour faire quelque chose de travers ou dire quelque chose qui ne plairait pas à Esther et que celle ci ne le pardonne pas et le quitte.

Il reprit son sérieux quand le sujet de son père revient sur le tapis. Etant donné que Cédric voulait faire sa vie avec Esther, il a vraiment envie que le père de cette dernière l'apprécie. Il avait toujours été polie, il avait essayé de lui faire la meilleure impression possible lors de la rencontre mais apparemment Cédric a fait le contraire. Il s'en veut que le père de sa petite amie ne l'aime pas car à cause de ça cette dernière à un couvre feu obligatoire etc..

Cédric soupira, il aurait voulut savoir pour essayer de changer ce qui n'allait pas.

- Je suis désolé de ne pas avoir été à la hauteur des attendes de ton père

- Je suis désolé de ne pas avoir été à la hauteur des attentes de ton père

Cédric ajouta ça d'un air dépité. Une boule dans ma gorge fit peu à peu son apparition, tout en le regardant ébahis. Il n'avait pas le droit de dire ça, la première fois qu'il avait rencontré mon père, il avait été parfait. Il n'avait rien à se reprocher, le vrai problème venait de mon père, trop protecteur. Je me sentais mal, savoir qu'il culpabilisait et qu'il était déçu simplement parce que mon père ne l'apprécie pas, me mettais mal à l'aise. Ce n'était pas contre lui que mon père en avait, c'était contre tout les garçons qui m'approchaient de trop près. Je fixais sa main, toujours dans la mienne, sentant son regard soutenu me toiser avec impatience. Je ne savais vraiment pas ce que je pouvais lui répondre, les secondes passèrent, et la nervosité s'empara de moi, . Je voulais lui faire comprendre que mon père était comme ça avec tout le monde, froid et distant avec les personnes dont il n'était pas aussi proche qu'avec moi. Je le suppliais du regard, changer de sujet était tellement plus facile que de débattre pendant des heures sur la seul point faible de notre couple. Je décidais donc de changer de sujet de conversation, je jetais de petits coup d'oeil autour de moi, espérant que par miracle, quelque chose à dire me vienne à l'esprit.

- Pourquoi as-tu rompu avec Alexandra ?

Ma question n'était certes pas mieux que notre conversation précédente, mais au moins cela nous détournais du sujet qui m'embarrassais tant...

Cédric avait besoin d'une réponse, de savoir ce qu'il avait fait de mal et pourquoi son père n'essayait pas de l'accepter même si il sait qu'il est très protecteur envers sa fille. ça se voit non que Cédric est lui aussi protecteur envers Esther et qu'il ne laisserait rien lui arriver. Mais il voyait bien que sa petite amie le suppliait du regard pour changer de sujet. Il soupira et ne dit plus rien détournant le regard vers les passants, ils ne pourront pas faire ça pendant des années, changés de sujet quand ils faut parler et affronter un problème dans leurs couples. Il garda la main de sa petite amie dans la sienne, les yeux river vers le sol plongé dans ces pensés.

Cédric fronça les sourcils, relevant le regard vers sa bien aimée, pourquoi parler de ça maintenant ? Surtout qu'Alexandra est la cousine de sa petite amie actuelle alors c'est assez bizarre, il s'attendait à ce que Esther lui pose ce genre de question au début de leur relation, pas après presque 5mois.

- Euh... Disons que j'avais des sentiments pour elle je peux pas le cacher mais malgré le temps que nous sommes rester ensemble. Je n'en étais pas Amoureux... Et puis je ne sais pas, je ne me sentais pas aussi heureux avec elle que je le suis avec toi. Je... Je ne ressentais pas ce manque terrible quand elle était loin de moi. Et quand j'ai compris ça ben j'ai rompu. Elle a pleurée un peu mais je pense pas qu'elle en ait beaucoup souffert enfin c'est ce qu'elle m'a toujours dit.

Cédric sembla surpris par ma question, il me regarda immédiatement en fronçant les sourcils. Je ne lui avais encore jamais posé la question auparavant, par manque de temps, et surtout, parce que j'étais terrorisé par sa réponse, même si je savais que je n'avais aucune raison de l'être.

- Euh... Disons que j'avais des sentiments pour elle je peux pas le cacher mais malgré le temps que nous sommes rester ensemble. Je n'en étais pas Amoureux... Et puis je ne sais pas, je ne me sentais pas aussi heureux avec elle que je le suis avec toi. Je... Je ne ressentais pas ce manque terrible quand elle était loin de moi. Et quand j'ai compris ça ben j'ai rompu. Elle a pleurée un peu mais je pense pas qu'elle en ait beaucoup souffert enfin c'est ce qu'elle m'a toujours dit.

A chaque mot qu'il prononçait, je sentais mon coeur se desserrer, une soudaine joie m'emporta, et un large sourire s'étira sur mes lèvres quand il eut terminé sa phrase.

- Oooh ! Notre couple a encore de l'avenir alors, si tu ressens autant de chose pour moi.

Je me serrais un peu plus contre lui, jusqu'à me retrouver la tête plaqué contre son torse, mon regard plongé dans ses prunelles bleu/grise qui me regardaient avec une infinie tendresse, je fis une moue, suppliant du regard un simple baiser, n'ayant encore jamais usé de mon charme pour obtenir quelque chose, j'avais sûrement l'air d'une parfait idiote, quoiqu'il en soit, Cédric parut amusée, et c'était la seule chose qui m'importait...

[Désolé pas d'inspi ! :$]

- Parce que tu en doutais encore ?

Il lui sourit tendrement alors que sa petite amie, celle qui considère comme la femme de sa vie vient se blottir contre lui le fixant amoureusement ce qui fait bien évidemment, complètement craquer le grand brun. Cédric passa ces bras autour d'elle la serrant contre lui après avoir fini sa glace. Il plongea ces prunelles bleues/grises dans celle chocolat de sa petite amie. Il vit son regard suppliant pour un baiser. Il ria amuser, c'était bien la première fois qu'elle suppliait pour avoir un baiser. D'habitude elle ne se gêne pas pour prendre ce qu'elle veut. Il sourit tendrement et pencha son visage vers celui angélique de sa bien aimé posant tendrement et amoureusement ces lèvres chaudes contre celles d'Esther. Il entama un baiser, long, langoureux et amoureux.

- Parce que tu en doutais encore ?

- Pas du tout !

Nous sourîmes en même temps, il dut être surprise que je lui demande un baiser, car il ne put se retenir d'étouffer un doux rire. J'allais me préparer au plan B, qui n'était autre que "la mine boudeuse" voyant que le baiser ne venait toujours pas, mais Cédric me devança, et posa ses lèvres chaudes contre les miennes. Le long baiser langoureux prit à mon grand malheur fin, je me retrouvais maintenant sur les genoux de mon bien-aimé, blottit contre son torse qui dégageait une douce chaleur, regardant autour de moi de peur que notre "pose" paraisse trop indécente. Apparemment les passants ne faisait même pas attention à nous, le regard amusé de Cédric m'observant toujours avec curiosité.

- Dit, comment sa se fait que tes parents voyagent autant ? Sa remontre à quand la dernière fois que tu les a vu ?

Je le regardais avec insistance, il m'avait un jour persuadé que si il ne m'avait encore jamais présenté à ses parents, c'était parce qu'ils étaient sans cesses en voyage. Bien que je fasses entièrement confiance à Cédric, le fait que ses parents ne rendent même pas une petite visite à leur fils m'intriguait fortement.

Cédric lui sourit tendrement et ravit quand le baiser prit fin, il aurait pouvoir l'embrasser comme ça s'en s'arrêter mais malheureusement ils ont besoin de respirer ces gens là. Il la serra contre lui. Contrairement à elle il s'en fiche pas mal de comment les gens réagissent devant leurs position. Après tout ils sont jeunes, amoureux il n'y a pas de mal à ce qu'une jeune fille soit sur les genoux de son petit ami non ? Il nicha sa tête dans le cou de sa petite amie pendant quelques minutes avant que cette dernière aborde un sujet délicat pour le petit Cédric. Il se redressa se frottant la nuque.

- Heum... Ecoute mon amour je dois... Je dois t'avouer quelque chose.

Il la regarda dans les yeux avant de les détourner, il s'en veut de lui avoir mentit sur sa famille, enfin sur ces parents. Mais il n'avait pas envie qu'elle s'intéresse à lui seulement par pitié parce qu'il est tout seul désormais. Enfin depuis 4ans maintenant. Il déserra son étreinte persuadé qu'après lui avoir dit toute la vérité, Esther s'en ira blessée que Cédric lui ai mentit.

- Mes parents ne partent pas en voyage... Ma.. Ma mère est morte qu'en j'avais 15ans d'un accident de voiture en venant me chercher au Collège. Pendant un an mon père m'en a voulut, il devenait violent et insultant envers moi. Je n'allais plus en cours car mon père ne payait plus mes frais de scolarités. Alors un soir pendant la nuit j'ai fais mes bagages et je suis partie loin de lui. J'ai du me débrouillé pour trouver des petits boulots mais c'était dur car on voulait pas vraiment d'un employé qui avait eu 16ans quelques jours plus tôt. J'ai vécu pendant 3mois dans la rue avant qu'une jeune femme ne me prenne sous son ail. C'était une bénévole d'une association pour les enfants sans parents comme moi. Alors jusqu'à mes 18ans j'ai suivis les cours avec les autres jeunes de la bas et j'ai vécu dans une petite chambre à mes 18ans j'ai touché l'héritage de ma mère et c'est comme ça que j'ai pu acheter ma maison et commencer mes études à l'université. Je t'ai mentis, je ne t'ai pas présenté à mes parents parce que ma mère n'est plus de ce monde et mon père parce que... enfin voilà quoi. Je t'ai mentis aussi je ne vis pas seul depuis seulement 1ans mais je vis seul depuis mes 16ans. Voilà maintenant tu connais toutes ma vie.

Il se redressa précipitamment quand je lui posa cette question, et me répondit, l'air grave. Je l'écoutais attentivement, il n'osait pas me regarder dans les yeux quand il me conta son récit, il fixait le sol, rien d'autre. Il termina la fin de son histoire, osant enfin lever les yeux vers moi, ses prunelles remplis d'espoir. Je le fixais moi aussi, désorienté. Je n'étais pas en colère, non, juste surprise. Je ne savais que trop bien qu'il m'avait caché tout cela pour ne pas que je m'inquiète, ses paroles résonnèrent dans ma tête. Pendant tout ce temps il avait vécu seul. Des milliers de questions vagabondaient dans ma tête, mais j'étais trop sous le choc pour lui demander quoi que se soit. J'avais l'impression que son regard suppliant me demandait si j'étais fâché parce qu'il m'avait mentit, non j'étais plutôt contente, contente qu'il m'ai déballé son sac.

Un petit sourire compatissant se dessina sur mes lèvres sans m'en apercevoir. Je me retournais, entourant mes frêle bras autour de son cou, enfonçant ma tête dans son cou comme il l'avait fait avec moi quelque instants auparavant. Je lui chuchotais à l'oreille des mots pour lui faire comprendre que je n'étais pas fâchée qu'il ne m'ai pas dit ça plus tôt, puis je conclus par un

"Je te pardonne"

après lui avoir volé un doux baiser - chacun son tour...- , le forçant à se nicher à nouveau dans le creux de mon cou.

Cédric aurait du tout avouer à Esther directement lorsqu'elle lui a demandée où était ces parents au début de leurs relations mais... il avait tellement peur qu'elle ne s'accroche à lui seulement par pitié, par compassion, pour ne pas le laisser seul. Il est idiot car il aurait dut sentir qu'Esther n'était pas comme ça mais ils étaient ensemble depuis peu et il a prit peur. Maintenant il a de nouveau peur, peur que cette dernière ne lui pardonne pas de lui avoir mentit de cette manière pendant autant de temps.

Quand sa petite amie se nicha dans son cou. Cédric fronça les sourcils étonné, il pensait se prendre une gifle et qu'elle lui crie dessus en disant qu'il n'avait pas à lui mentir, que c'était dégueulasse de lui avoir caché la vérité pendant 4mois et il pensait qu'après avoir vider son sac elle partirait plus énervé que jamais contre lui. Mais au lieu de ça elle le réconforta et lui dit qu'elle le pardonne. Elle n'eut pas besoin de vraiment le forcé pour qu'il blottisse sa tête dans le creux de son côté. Il le fit avec plaisir, il repassa ces bras autour de sa taille la serrant fortement contre lui. Lui murmura à l'oreille :

- Merci... Je t'aime tellement mon amour. T'es la meilleure.

- Merci... Je t'aime tellement mon amour. T'es la meilleure.

- Je sais.

Je lui souriais d'un air enjoué, n'étant pas de nature vantarde, réagir ainsi provoqua chez Cédric un doux rire à peine audible. Nous restâmes blottit l'un contre l'autre pendant un bon moment, mes doigts jouant dans ses cheveux, je tentais de remettre en place tout ce que Cédric m'avait conté, c'était vraiment une histoire de fou, comment avait-il pu tenir le coup en restant seul aussi longtemps ?! Je remerciais intérieurement Alexandra qui avait dû remplir le vide qu'il devait éprouver pendant cette sombre période. J'arrêtais soudainement mon occupation, quand je reçus une goute d'eau sur la tête. Je levais les yeux au ciel, et remarquais à mon grand désarroi qu'une pluie légère avait décidé de refaire son apparition, un petit "mince" s'échappa de ma bouche. Je me détachais de l'étreinte de Cédric avec difficulté, j'aurais voulu rester dans ses bras, sur ce banc, pour le reste de la journée. Il fit une moue d'enfant à qui on confisque son jouet quand il vit que j'avais réussis à "m'échapper" de ses bras. Je le pris pas la main, il se leva du banc sans que j'eus besoin de forcer, pour un peu je me serais écraser par terre si j'avais continué à le tirer vers moi. Il ria doucement, ma force devait vraiment paraitre ridicule par rapport à la sienne. J'entrelaçais mes doigts autour des siens, le regardant amoureusement avec autant de passion qu'avant ses aveux.

- On va revenir à la maison trempé...

Sur le chemin du retour, nous continuèrent de discuter sur un sujet moins... épineux que les précédents. A une centaine de mètres de la maison de Cédric, la pluie fut plus capricieuse, et surtout plus violente. Résultat, même en courant pour rentrer, nous avions trempés le hall d'entrée. Nous passâmes le reste de la soirée à regarder la télévision -il repassait Roméo et Juliette...-, toujours collé l'un à l'autre.

J'appelais Beverly tard dans la soirée pour l'informer que je ne passerais pas la nuit à l'appartement, et rejoignis Cédric dans sa chambre, avant de m'endormir paisiblement dans ses bras dégageant une tendresse hors norme...

FIN DU TP

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